Les bonnes victimes et les pas bonnes
En France post-coloniale (car il nous en reste des traces), nous avons une association, le CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France), et un parti, le PIR (parti des Indigènes de la République), supposés défendre les damnés colorés de la terre. Et qui ne ratent jamais l'occasion de lancer une déclaration vengeresse, de porter plainte pour le moindre outrage réel ou supposé aux brebis de leur troupeau.
Or, à deux reprises récentes, on n'a entendu que leur silence :
- Quand Joey Starr a été humilié par la bande à Bolloré (grand « ami » de l’Afrique et de ses richesses) puis forcé à présenter des excuses comme un esclave rattrapé par les chiens du planteur (on ne les tuait pas, la main d’œuvre ça se garde).
http://misentrop2.canalblog.com/archives/2016/04/21/33695157.html
- Quand le préfet du Rhône s'est mis en devoir d'expulser un lycéen d’origine rwandaise, pays où comme chacun sait coulait le miel de la concorde inter-ethnique, où le pouvoir actuel est un modèle de démocratie.
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/020516/non-lexpulsion-oui-la-regularisation-dun-eleve-dorigine-rwandaise
Est-ce parce que le premier n'est pas un noir de pure race mais un métis ?
Est-ce parce que le deuxième a passé plus de temps à s'intégrer et à s'instruire qu'à pigner que c'est pô zuste et que les négriers d'avant le XIX° siècle c'était fumiers et compagnie ?
Si quelqu'un a une autre explication, je prends...