Nuit debout partout !
Je suis bien incapable de savoir ce que peut donner, dans le durée, le mouvement Nuit Debout.
Mais je sais ce que donne la démocratie parlementaire à la française :
- Un président de la République tout puissant sauf devant la Gattazie et les banksters.
- Un Parlement dans la seule puissance est de protéger ses privilèges, tant il est impuissant devant les lobbies.
- Une inféodation aux superstructures européennes non-élues.
- Des élus dont la principale qualité est de trahir leurs engagements.
Parmi les élus opposants, un carabiné, Geoffroy Didier qui clame : il y a un temps pour tout. Ce « jeune qui n'en veut » en matière d'arrivisme politicard, on dirait un vieux qui morigène les idéalistes genre : si on n'est pas révolutionnaire à 20 ans on est un salaud si on l'est encore à 40 on est un con.
Donc, concluez...
Il est intéressant d'observer, dans l'expansion géographique de ce mouvement, la direction qu'il cherche à prendre vers les banlieues. Cette jonction à égalité ne va pas être facile à réaliser. Ne pas aller porter la bonne parole d'un côté, ne pas se fermer d'office de l’autre, se réfugier encore dans le communautarisme. L'est bien muet sur l'affaire, le PIR... Dame, sortir des postures victimaires, c'est moyen son truc. Elle est pourtant indispensable.
Quelque chose me dit que, à part les gens qui font "Nuit debout", ladite jonction n'est guère souhaitée (et c'est un euphémisme) :
- Par le pouvoir, qui sait bien que l'union fait la force.
- Par les barbus et leurs idiots utiles. Tous gens qui ont intérêt à ce que la population des banlieues continue à se vivre passivement en victime, à ne pas manifester, à rester sous leur coupe.