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Al Ceste un jour sur trois (ou quatre) !
4 mars 2016

Les Protocoles des Sages de Sion.

 leperiljuif

L'antisémitisme n'a jamais vraiment disparu. Il se porte fort bien de nos jours, grâce à la conjonction entre des prophètes de malheur genre Soral-Doublepatte et Dieudonné-Patachon, les soutiens inconditionnels à la politique criminelle du gouvernement israélien et les barbus des quartiers. On en a encore vu des traces brunâtres sous une article de Médiapart consacré à un escroc de haut vol. Historiquement, un de ses sommets fut (et reste) les sinistres Protocoles des Sages de Sion. Une glose de ce livre putride, faite par le nommé Urbain Gohier en 1926, lui avait ajouté ça :

…Mme Emilie Verneaux, Française, professeur à Pétrograd avant la Révolution, racontait dans l’Opinion comment elle a sauvé ses économies au moment où les Bolchevicks ordonnaient la confiscation des dépôts dans les banques. (Notez que L’Opinion n’est pas suspecte d’intentions agressives contre la Juiverie !)
Mme Verneaux pénètre d’abord à la Banque ci-devant impériale, devenue Banque du Peuple.

« Tous les corridors fourmillaient de monde jusqu’au premier étage. Le bureau du Juif nommé commissaire de la Banque du Peuple se trouvait au deuxième étage qui état un peu moins encombré. Dans toutes les pièces, j’apercevais tout un nouveau personnel de Juifs, jeunes et vieux – car je connaissais leur type, et je ne m’y trompe pas – qui travaillaient comme des fourmis, ayant remplacé les employés russes, dont beaucoup avaient refusé de rester sous le régime des envahisseurs. Ces Juifs étaient dans leur élément : fureter dans la finance est leur seconde nature. Les petits garçons de bureau aussi étaient de jeunes Juifs, nouvellement promus à cette fonction, qui comme tous les Juifs parlaient quelques mots de français, avec leur accent sui generis. »

Ensuite elle se rend à l’Institut, où siège Trotzky :

« Je ne reconnaissais pas cet ancien Institut, où j’étais venue plusieurs fois avant 1914 voir la directrice, princesse Liven, pour affaires pédagogiques ; aujourd’hui l’odeur juive saturait l’établissement ; partout des nez crochus, de grandes oreilles et l’accent. »

Elle aperçoit le remplaçant des Romanoffs :

« Un homme sale et puant sortit, très affairé, semblant voler plutôt que marcher, il avait de petites jambes maigres et cagneuses, un ventre bombé, des épaules larges, un cou long et décharné, le teint basané, le visage dominé par un nez en trompe, des yeux rusés et perçants, des oreilles en cornet, une chevelure noire et crépue ; il portait une veste courte comme un garçon de café ; son col était sale.
J’étais énervée d’avoir attendu, et pressée d’en finir. Sans me rendre compte de la gravité de la situation, je tapai sur l’épaule de cet individu, et lui demandai sans plus de façon :
— Eh ! bonhomme, quand pourrai-je enfin voir le type Trotzki ?
Au moment où je faisais ce geste peu protocolaire, le soldat de faction s’était avancé, le sabre à la main, prêt à intervenir, iI resta immobile.
De sa voix juive caractéristique, l’homme que j’avais interpellé me répondit :
— Je suis Trotzki. »
Elle obtient un ordre de retrait des fonds, et se rend au ministère des Finances.

« L’homme qui me reçut était encore jeune, tiré à quatre épingles, se donnant les allures d’un personnage et me parlait en français. Après avoir lu le papier signé de Trotzki, il se montra fort poli. La discussion fut encore ardue, mais enfin il me délivra l’autorisation demandée pour mon retrait de fonds.
Il m’avait agacée par ses allures de grand maître. Au moment de sortir, bien que je n’eusse aucun doute sur ses origines, je ne pus m’empêcher de lui demander de quelle nationalité il était. II me répondit :
— Je suis Israélite. »

…...........................

La mise en gras de Juif est d'origine.

Ce témoignage, donné comme vrai juré craché, annonce des dizaines d'années avant ceux qui assurent que les TT avaient été minées par des petits hommes verts et que Mickaël Jackson n'est pas mort car il joue du yukulele avec Elvis Presley sur une île déserte dans le Triangle des Bermudes.

 

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